Nos produits
Jeunes plants
Découvrez tous les jeunes plants des pépinières Naudet.
1. Jeunes plants forestiers
Afin de réussir sa plantation forestière qu’elle soit feuillus ou résineuse, il est primordial de planter des plants d’origine génétique reconnue, c'est-à-dire des matériels forestiers de reproduction (MFR). Les matériels forestiers de reproduction sont identifiés et définis par une directive européenne de décembre 1999, transcrite en droit français par le décret d'application paru au JO du 13 octobre 2003.
La nouvelle réglementation a pour objectif de protéger et d'informer l'acheteur de plants forestiers. Pour cela, elle impose que les plants mis sur le marché répondent à des normes de qualité extérieure et qu'ils soient accompagnés d'informations sur leur qualité génétique. Les nouvelles dispositions s'appliquent à 58 essences (une vingtaine précédemment) correspondant à des espèces principales mais aussi à des essences secondaires comme les bouleaux, le charme, les aulnes, etc. Quatre catégories se distinguent par des étiquettes de couleurs différentes :
- étiquette bleue : matériels testés, issus de vergers à graines ou de peuplements classés ayant démontrés leur supériorité génétique (volume, rectitude, etc.).
- étiquette rose : matériel prometteur dont la supériorité n’a pas été prouvée. Variété améliorée produites en vergers à graines.
- étiquette verte : matériels sélectionnés en fonction de l’adaptation du peuplement aux conditions écologiques et issus de peuplements classés et regroupés en région de provenance.
- étiquette jaune : matériels identifiés dont seule l’origine géographique est connue.
Les Pépinières Naudet produisent pour vous toutes les MFR disponibles sur le territoire national. Tout au long de la chaine de production et jusqu’à la plantation, un certificat reconnu par l’état suit les jeunes plants que nous vous vendons. Il vous permettra de remonter jusqu’à l’origine des graines utilisées mais aussi de pouvoir prétendre à des subventions dans le cas de plantations éligibles à des aides publiques.
Nous produisons pour vous 30 essences de feuillus forestiers et 23 essences de résineux reconnus par cette réglementation. Vous pouvez en découvrir la liste ci-dessous dans notre catalogue.
- FEUILLUS (lien vers catalogue « Feuillus forestiers »)
- RESINEUX (lien vers catalogue « résineux forestiers »)
2. Jeunes plants de haie et d'ornement
Dans notre production d’ornement qu’elle soit feuillues ou résineuse, nous retrouvons 3 types de végétaux :
- Les arbres
- Les arbustes
- Les arbrisseaux
On trouvera pour ces 3 catégories, des végétaux à feuilles caduques ou persistantes, dont les couleurs variées de feuilles et d’écorces sont très décoratives. Des fleurs etdes fruits colorent l’environnement qu’il compose. Chaque végétal a ses contraintes en terme de sol (calcaire, acide, neutre, humide…), d’exposition (ensoleillement direct à indirect, mi ombragé à ombragé…) et de rusticité (résistance aux gelées). On les retrouve les plus souvent dans les haies, massif, en alignement ou isolé.
Les +++ NAUDET
Afin de respecter notre biodiversité française et parce qu’il n’existe pas de réglementation quant à l’origine des graines pour la production d’essences d’ornement, les Pépinières Naudet développe pour vous une production de plants d’origines locales.
Afin de vous garantir un approvisionnement sur une origine donnée, nous vous proposons de developper pour vous des contrats de culture. Voir des exemples dans "nos compétences".
Les Pépinières Naudet produisent pour vous plus de 200 références d’ornement et paysage. Vous pouvez en découvrir la liste ci-dessous dans notre catalogue.
- FEUILLUS (lien vers catalogue « Feuillus ornementaux »)
- RESINEUX (lien vers catalogue « Résineux ornementaux »)
3. Plants truffiers
La truffe est le fruit d’un mycélium qui vit en association avec les racines et radicelles d’un arbre. Le système racinaire de l’arbre truffier est le siège d’une union bénéfique réciproque appelée symbiose. Elle s’effectue par l’intermédiaire de mycorhizes (organe mixtes champignon – racine).
Nous disposons de plants truffiers mycorhizés par TUBER UNCINATUM (truffe de Bourgogne) et par TUBER MELANOSPORUM (truffe noire dite du Périgord). Le choix de l’espèce se fera en fonction du sol et de la région d’implantation.
Une analyse de sol est fortement conseillée, elle se fait auprès d’un laboratoire spécialisé et a pour but d’établir si le terrain est propice à l’implantation trufficole et de déterminer s’il est nécessaire d’effectuer d’éventuelles corrections. Les documents nécessaires à l’analyse de sol peuvent vous être envoyés.
Notre production
Nos plants sont cultivés en pépinière sous conditions contrôlées et subissent chaque automne un contrôle de mycorhization par échantillonnage. Cet examen est effectué en laboratoire par le C.T.I.F.L (Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes), organisme indépendant. Ce même C.T.I.F.L effectue obligatoirement un contrôle préalable de toutes les truffes servant à la mycorhization, pour éviter toute infestation par une autre espèce de truffe.
Essences disponibles
- Chêne pubescent
- Chêne vert
- Noisetier commun
- Charme
- Tilleul
- Cèdre
- Pin
- Bouleau
- contrat de cultures pour autres essences
Tarifs
Tuber Uncinatum
La truffe de Bourgogne : un champignon à fructification souterraine, dont la culture est possible sous des climats différents : océanique, océanique dégradé, et surtout semi-continental, voire continental.
Choisir le terrain
Analyse de la terre pour la trufficulture
Réaliser un prélèvement
La truffe de Bourgogne peut être cultivée sur une large gamme de sols pourvu qu’ils soient calcaires ou au moins riche en calcium. Le pH devra être élevé, l’optimum étant obtenu pour des pH supérieurs à 7. Le sol devra être suffisamment aéré, bien drainé et pas trop riches en matière organique.
Densité de plantation
La densité optimal est préconisé de 600 à 1000 pieds par hectare en lignés espacées de 3 à 5 m. La truffe de Bourgogne se développe dans les endroits frais et se plaît mieux dans des zones mi-ombragées, car elle craint la chaleur excessive.
Plantation
Il faut planter sur un terrain propre et préparer le sol par un labour suivi d’un hersage.
- préparation des trous de plantation : ouverture préalable, favorisant l’aération du sol, de trous de 20 x 20 x 20 cm
- époque de plantation : de novembre à mars et si possible en début de saison pour une meilleurs reprise. Ne pas planter en période de gel intense.
Entretien
La taille : elle doit favoriser l’ombrage et est alors souvent limitée à l’accès au pied de l’arbre.
Le sol :
- à proximité des plants : binage/cerclage avec un outil manuel pour supprimer les mauvaises herbes et aérer le sol
- dans l’interligne : travail superficiel à l’aide d’un outil tracté à dent pour aérer la couche de surface et éviter trop de concurrence pour l’arbre. Un sol trop propre et trop travaillé n’est pas recherché.
L’arrosage : pour la reprise si le printemps est sec et durant les 2 premiers étés, apporter des doses importantes et espacées (5 à 10 l tous les 10 jours). Eviter les excès.
Protection contre les attaques du gibier
Pensez à protéger vos jeunes plants contre les attaques du gibier.
Voir le catalogue des protections.
Tuber Melanosporum
La truffe du Périgord : un champignon à fructification souterraine, associé à un arbre – hôte, dont la culture est possible sous climat à été chaud, contrasté.
Choisir le terrain
Analyse de la terre pour la trufficulture
Réaliser un prélèvement
La truffe du Périgord se développe dans les sols riches en calcaire actif, pas trop lourds, bien aérés et pas trop riches en matière organique. Le pH optimal doit se situer entre 7.5 et 8.5. Le sol devra être suffisamment drainé, calcaire, riche en calcium et biologiquement actif.
Densité de plantation
La densité optimal est préconisée de 300 à 500 plants par hectare en lignes espacées de 5 à 7 m.
La truffe du Périgord est plus exigeante en lumière. Une plantation dense provoquera une production précoce mais la fermeture du milieu obligera à éclaircir par la suite.
Il faut planter sur un terrain propre et préparer le sol par un labour suivi d’un hersage.
- préparation des trous de plantation : ouverture préalable, favorisant l’aération du sol, de trous de 20 x 20 x 20 cm
- époque de plantation : de novembre à mars et si possible en début de saison pour une meilleure reprise. Ne pas planter en période de gel intense.
4. Peupliers
1. La récolte des boutures
Les boutures sont récoltées à partir de branches prélevées lors de la taille des plançons pendant la période de livraison c'est-à-dire entre janvier et février (sève descendante). La bouture mesure environ 20 cm de longueur et fait de 15 à 20 mm de diamètre.
Une fois les boutures récoltées, elles sont stockées en chambre froide dans des sacs plastiques hermétiques jusqu’au moment de la plantation en pépinière.
2. La plantation
Le sol est labouré puis émietté. Les lignes sont ensuite jalonnées tous les 2.60 mètres puis les boutures sont enfoncées dans le sol (environ 18 cm) de façon à ne laisser apparaître qu’un seul bourgeon.
Ce bourgeon est toujours dirigé vers les vents dominants de façon à limiter les risques de casse. Il faut compter environ 3 boutures au mètre linéaire.
La période de plantation des boutures commence vers mi avril.
3. Les entretiens
- Entretiens mécaniques avec un rotavator sur les interlignes deux fois par an
- Taille des jeunes pousses au pied des plançons l’hiver qui suit la plantation
- Ebourgeonnement sur les deux tiers inférieurs du plançon au printemps
- Traitement phytosanitaire contre les maladies et les ravageurs 3 fois par an
- Fertilisation : engrais complet NPK une fois par an en mai.
4. La récolte des plançons
Au bout de deux années passées en pépinière, les plançons arrivent à maturité. Les plants sont ensuite calibrés en distinguant trois classes (A1-A2-A3) qui correspondent respectivement aux circonférences 8/10 - 10/12 - 12/14 (en cm).
Les normes dimensionnelles prennent également en compte la hauteur du plançon. Les plançons sont récoltés à la tronçonneuse, étiquetés par clones puis regroupés par paquets de 5 ou 10 selon la grosseur.
Une fois attachés, ils sont stockés en jauge en maintenant la base des plançons dans l’eau afin de conserver une fraîcheur maximum jusqu'à la livraison sur le chantier.
5. Jeunes baliveaux
Le baliveau est une ébauche d’arbre tige produite à partir d’un jeune plant. Il convient de distinguer le baliveau du jeune baliveau. Le baliveau est un plant cultivé au minimum deux ans en pépinière. Il présente une tige principale munie d’une flèche verticale et de branches latérales pouvant subir une taille appropriée à l’essence considérée.
Nous avons choisi de développer une large gamme de jeunes baliveaux tous produits à partir d’espèces ayant des qualités d’arbre à l’état adulte.
Définition
Contrairement au baliveau, le jeune baliveau conserve l’intégralité de sa ramification jusqu’au bas de la plante. L’objectif n’est pas de produire un arbre avec un tronc droit et surmonté d’une couronne mais au contraire de préserver toute possibilité à un développement ultérieur libre.
Le jeune baliveau se mesure en centimètres de hauteur et les dimensions sont comprises entre 1m50 et 2m50. Au-delà de 2m50, on parle d’arbre tige. La dimension ou ‘force’ s’exprime alors en circonférence du tronc à 1m du sol.
Production
Le jeune plant forestier est repiqué au printemps à des distances suffisantes pour permettre un développement équilibré et harmonieux des systèmes aériens et souterrains de la plante.
Généralement repiqué sur trois rangs, les plants sont espacés d’un mètre sur la ligne. Le jeune baliveau est conditionné en racines nues. Une production de jeunes baliveaux peut également être envisagée en conteneur mais uniquement sous forme de contrat d’éducation de plants.
Utilisation
L’utilisation de ce type de végétal est multiple. Elle concerne à la fois le domaine forestier pour la création de bosquets ou la plantation à grands écartements et à la fois le domaine paysager où l’on recherche des arbres déjà développés avec un impact visuel fort. Le jeune baliveau est une alternative à l’arbre tige dont le coût peut s’avérer prohibitif dans certains cas.
6. Plants de sapins de Noël
En tant que principal producteur de sapin de noël en France (découvrir notre activité de producteur de sapin de noël), nous produisons nos propres jeunes plants de sapin de noël afin d’avoir la garantie de repiquer dans nos champs de sapin la meilleure qualité végétale.
Nous réservons une partie de cette production de jeunes plants (epicea, nordmann, nobilis, pungens, omorika) pour la vente à d’autres éleveurs de sapins de noël.
Nous sélectionnons pour vous les essences et origines de graines spécifiques et reconnues pour la production de sapins de noël de haute qualité. La diversité de notre production vous permettra de choisir l’essence la plus adaptée aux conditions climatiques et d’altitude de votre région.
Avant expédition, nous effectuons un tri en fonction du diamètre, de la hauteur et de l’aspect global, afin de garantir à votre futur sapin une croissance équilibrée et un port harmonieux.
Retrouvez la liste des essences disponibles dans notre catalogue.
7. Plants biomasse
Rareté à moyen terme des énergies fossiles, prix du gaz et du pétrole en forte hausse, accroissement incontrôlable des émissions de gaz à effet de serre…
L’utilisation de la biomasse pour la production énergétique fait partie des solutions qu’il est donc nécessaire de développer. Ce bois est principalement issu des forêts. Mais l’ampleur des projets amènera irrémédiablement un déficit de la ressource et il est nécessaire de diversifier dès maintenant les sources d’approvisionnement. C’est la vocation des taillis à courte rotation (TCR) et taillis à très courte rotation (TTCR) qui représentent une des solutions de diversification durable de la ressource en bois afin d’approvisionner de manière efficace et pertinente la filière bois-énergie.
Ces plantations permettent de manière rationnelle de produire une très forte quantité de biomasse le plus rapidement possible et à moindre coût. Les essences d’arbres choisies possèdent toutes une croissance très rapide et supportent la coupe rase leur permettant de rejeter de souche pendant plus de 20 ans après leur plantation.
Les Pépinières Naudet produisent pour vous des essences dédiées aux plantations de biomasse.
Nous avons sélectionné différentes essences ayant les caractéristiques permettant de répondre à l’intensivité de culture exigée par les TCR ou TTCR.
- croissance juvénile très rapide
- faculté de rejeter de souche après coupe
- résistance accrue aux ravageurs et maladies
Il s’agit du robinier faux-acacia, du peuplier et du saule. Les diverses exigences pédoclimatiques de ces essences permettent leur implantation sur une grande variété de types de sols.
Pour chacune de ces essences, nous avons sélectionnés au travers d’un programme de recherche en partenariat avec le CIRAD, les variétés ayant la meilleure productivité. Vous en retrouverez la liste dans notre catalogue.
Pour en savoir plus sur la partie plantation, vous pouvez aussi consulter notre rubrique Plantation bois énergie.
8. Plants mycorhizes
Mycorhization contrôlée
Plants de Douglas mycorhizés par Laccaria S238N sous label INRA
Ces plants sont inoculés avec le champignon ectomycorhizien Laccaria S238N sélectionné par le Centre INRA de Nancy. Des recherches ont été menées par l’INRA en partenariat avec le GIE Forêt-Mycorhizes, groupement de quatre pépinières forestières. Après plusieurs années d’essais, cette collaboration a débouché sur une production commerciale. Ceci nous permet de vous proposer des plants plus performants, en plantation, que les plants traditionnels mycorhizés spontanément.
La figure ci-dessous montre les résultats obtenus depuis dix ans par l’INRA dans un réseau de plantations comparatives. Le contrôle effectué dans les pépinières du GIE par l’INRA garantit un bon niveau de mycorhization par la souche inoculée, conformément à un cahier des charges strict. Laccaria S238N est une souche provenant de l’aire naturelle du Douglas dans le nord-ouest des Etats-Unis. Elle est donc particulièrement adaptée à cette essence dont elle stimule la croissance initiale pendant au moins dix ans. L’économie d’un dégagement est un objectif réaliste compte tenu des résultats expérimentaux de l’INRA.
Les mycorhizes sont des organes fragiles, sensibles aux conditions extérieures dès que le plant est arraché. Pour conserver après plantation tout le bénéfice de la mycorhization contrôlée, il est nécessaire d’éviter tout dessèchement du système racinaire lors des opérations de transfert de la pépinière au site de reboisement. Afin de livrer les plants avec leurs mycorhizes intactes, nous les arrachons donc le jour même de leur enlèvement ou au maximum 24 heures avant et nous les livrons obligatoirement en sacs de conservation. Comme le montrent les résultats des essais, les plants inoculés avec la souche Laccaria S238N doivent être installés sur des sols acides : pH (eau) optimum du sol 5 à 5,5. On évitera d’installer ces plants sur des sols envahis de graminées.
Formation de mycorhizes
Mycorhizes formées par le champignon Laccaria S238N avec une racine de Douglas
Les mycorhizes sont des organes mixtes racine-champignon. Elles sont le siège d’une symbiose, c’est-à-dire une association à bénéfice mutuel : l’arbre procure des sucres au champignon qui en retour, achemine l’eau et les minéraux vers la racine, tout en la protégeant contre certains pathogènes et en produisant des régulateurs de croissance. Les champignons mycorhiziens sont très nombreux, mais certains, comme Laccaria S238N, sont plus performants que d’autres pour stimuler la croissance des arbres.
Inoculation par Laccaria S238N
Dans une pépinière du GIE Forêt - Mycorhizes
Le mycélium du champignon, encapsulé dans des billes d’alginate de calcium, est épandu à l’aide d’un tracteur équipé d’un semoir, puis incorporé au sol avant le semis. Une documentation complète est disponible sur demande.
Le n° spécial 1997 « Champignon et Mycorhizes en Forêt » de la revue Forestière Française présente un panorama du potentiel de la mycorhization en foresterie.
Le contrôle INRA, assuré par les spécialistes de cet organisme, garantit l’identité de la souche du champignon, la qualité de l’inoculum, les conditions d’inoculation et l’intensité de la mycorhization. Il est matérialisé par une étiquette portant le logo INRA et la mention INRA-GIE FORET MYCORHIZES, millésimée et numérotée, attachée à chaque botte de plants. Seules les pépinières membres du groupement sont habilitées à produire et à commercialiser des plants de Douglas inoculés par Laccaria S238N et ainsi certifiés.
Retrouvez la liste des plants truffiers disponibles dans notre catalogue.
9. Plants nodules
Des légumiseuses adaptées à la végétalisation des milieux dégradés
Les Légumineuses qui pendant très longtemps ont été la principale voie d’entrée de l’azote dans les écosystèmes cultivés contribuent toujours fortement au maintien de la fertilité des milieux naturels.
Cette propriété des Légumineuses est due à leur capacité à s’associer à des bactéries naturelles du sol, les rhizobiums. Ces bactéries induisent sur les racines de la plante hôte, la formation de nodosités au sein desquelles a lieu la transformation de l’azote atmosphérique en azote directement assimilable par le végétal.
Les associations fixatrices d’azote sont capables de croître sur des milieux dégradés et notamment carencés en azote. Elles sont particulièrement utiles pour introduire ou réintroduire de la végétation dans des sites très dégradés et appauvris : carrières stériles d’exploitation de minerais, terrassements, friches industrielles, zones incendiées ou érodées.
Les rhizobiums sont naturellement abondants dans les sols cultivés mais beaucoup plus rares dans les sols dégradés et l’utilisation de Légumineuses dans ces derniers suppose l’apport des rhizobiums spécifi ques. Un travail d’écologie microbienne réalisé par l’INRA a permis d’isoler et de sélectionner des souches de rhizobium à partir de nodosités prélevées sur des plantes issues de milieux naturels. Il est désormais possible de valoriser la diversité naturelle des bactéries symbiotiques des Légumineuses et de produire des inoculums utilisables en pépinière.
Les Pépinières NAUDET, en collaboration avec l’INRA (LSTM), proposent à leur clientèle des plants inoculés avec des souches de rhizobium sélectionnées, produits sous licence et contrôle INRA. Ces plants présentent l’avantage d’être élevés en godets anti-chignon individuels de type “Lubéron 400 cm3”, conformes aux normes du CCTP relatif à la production des plants destinés à l’utilisation en zone méditerranéenne. Les Légumineuses acquièrent ainsi vigueur et rusticité.
La caractéristique commune des Légumineuses nodulées est, outre un bon comportement en sol modérément acide, leur aptitude à s’adapter aux terrains méditerranéens calcaires secs à très secs. La capacité de ces Légumineuses à fournir rapidement un couvert végétal, à activer les sols pauvres avec un enrichissement en azote organique, font que ces végétaux sont bien adaptés aux situations critiques de remise en végétation des milieux dégradés. Remarque : l’utilisation de plants fixateurs d’azote ne dispense en aucun cas de se préoccuper des facteurs de réussite de plantation tels que : choix de la date de plantation, préparation du sol, qualité de la mise en place des plants, arrosage complémentaire éventuel, lutte contre les plantes concurrentes.
La gamme actuelle des espèces nodulées comporte les légumineuses suivantes :
Colutea Arborescens (Baguenaudier) : Arbuste caduc de 2 à 4m de haut aux gousses vésiculeuses caractéristiques. Floraison jaune printanière. Rustique sur matériaux purs (argile) ou pierreux. pH neutre à basique. Sols secs à très sec.
Coronilla varia : Arbrisseau touffu de 1 à 2m de haut, persistant à la très belle floraison jaune printanière. Forte aptitude à coloniser les stations qui lui sont adaptées. Stations chaudes. Moyennement rustique
Coronilla varia : La coronille variée est une plante vivace qui peut prendre une forme étalée ou érigée de hauteur comprise entre 0.20m et 1.20m, à racines rampantes. Floraison estivale et coloris variés. Plante couvre sol autrefois utilisée pour le fourrage. Très rustique.
Medicago arborea : La luzerne arborescente est un arbuste persistant à la tige dressée de 1.50 à 3m de haut. Très adapté au calcaire et au sec, il résiste aux embruns. Floraison jaune printanière. Rustique jusqu’à – 10°C.
Robinia pseudoacacia : Arbre de 15 à 25m de haut, épineux, souvent appelé à tort « acacia ». Cet arbre bien connu sous notre climat est frugal et colonise par semis ou drageons. Floraison printanière avec de grosses grappes blanches. Très mellifère. Très rustique sur sols riches ou pauvres à pH très variable. Matériaux profonds ou superficiels (argile, sables, graviers...)
Spartium junceum : Connu sous le nom de Genêt d’Espagne, bien que spontané dans le Sud de la France, son autre nom de spartier semble mieux convenir. Arbrisseau persistant de 1 à 4m de haut à port dressé et aux rameaux verts arrondis comme ceux des joncs. Peut se régénérer naturellement et abondamment. Abondante floraison jaune, mellifère. Très adapté aux sols secs et calcaires. Rustique jusqu’à -15°C.
Les plants sont disponibles d’octobre à avril.
L’unité de commercialisation est la caisse de 35 plants (1 étiquette de contrôle de nodulation par caisse indivisible de 35 unités).
Retrouvez la liste des plants nodulés disponibles dans notre catalogue.
10. Arbres fruitiers
Depuis de nombreuses années déjà, une collection très importante d’anciennes variétés d'arbres fruitiers a été constituée par le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine dont le verger - musée et la pépinière se situent à Montesquieu dans le Lot-et-Garonne.
L'objectif du conservatoire est double :
- répertorier et protéger les plantes et variétés fruitières anciennes menacées de disparition,
- les valoriser par tous les moyens et commercialiser des arbres greffés, aussi bien auprès des amateurs que des professionnels, pour la production de fruits.
Dans tous les cas, les caractéristiques agronomiques (vigueur, rusticité, comportement vis-à-vis des maladies, époques de floraison et maturités....) ont été répertoriées et sélectionnées après plus de 24 ans d'expérience et de recherche dans le patrimoine fruitier régional.
A partir de cette année, les Pépinières NAUDET vous proposent une gamme complète de variétés anciennes d'arbres fruitiers tous issus et produits par la pépinière du Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine.
Conditionnées sous forme de scions, de basses-tiges, de demi-tiges ou de hautes-tiges, ce sont plus de 800 variétés de pommiers et de nombreuses variétés de vignes, d'abricotiers, pêchers, pruniers, poiriers, cerisiers, néfliers, figuiers, noyers, châtaigniers qui vous sont proposées !
Même si la plupart de ces variétés sont originaires de l'ouest de la France, leur utilisation est recommandée partout en France.
Alors, pourquoi ne pas profiter d'une livraison de jeunes plants forestiers pour commander en même temps vos arbres fruitiers ?
Vous retrouverez tous les renseignements nécessaires :
Vous retrouverez tarifs, variétés disponibles, conditions de ventes et de nombreux renseignements techniques aux différentes adresses suivantes :
- Le Catalogue de la pépinière du CVRA est disponible sur simple demande auprès de votre interlocuteur habituel des Pépinières NAUDET. (Prix du catalogue 1,50 € - 2,80 € si expédition)
- Le site web : www.conservatoirevegetal.com
- Contact Pépinière du CVRA et adresse Internet :
Conservatoire Végétal Régional d'Aquitaine - Domaine de Barolle - 47130 MONTESQUIEU
Madame Sylvie ROQUES - Tel : 05 53 47 29 14 ou 06 89 77 95 93
e-mail : conservatoire@conservatoirevegetal.com
Retrouvez la liste des arbres fruitiers distribués par les Pépinières Naudet dans notre catalogue.